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Communiqué suite à la pollution en mer du chantier éolien de la baie de Saint-Brieuc



Le bateau-plateforme «Aeolus», chargé des travaux du parc éolien en mer de Saint-Brieuc (Photo Fred Tanneau/AFP)


La Préfecture maritime de Brest a annoncé le mardi 15 juin 2021 qu’une “pollution d’ampleur significative” se produisait en baie de Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor), dans la zone du chantier du parc éolien en mer, consécutive à une fuite du navire plateforme hollandais Aeolus qui réalise le chantier.


"Il ne se passe pas une semaine sans que l'on découvre les désastres de cette industrie éolienne. La semaine dernière, c'était les conditions scandaleuses d'octroi des marchés éoliens à EDF reconnus par son ex-PDG, cette semaine c'est la pollution en mer du navire géant hollandais Aeolus, sur le chantier de Saint-Brieuc" s'insurge Jean-François Collard, candidat aux élections départementales du Calvados dans le canton de Courseulles, dans l'objectif de la remise à plat du projet éolien en mer devant faire face aux Plages du Débarquement.


"Le plus grave, c'est le mensonge manifeste du bateau qui déclare avoir perdu 100 litres d'huile, alors que les photos satellites des autorités maritimes montrent une nappe de 16 km sur 2,8 km, soit la surface d'environ 8 000 terrains de football, de qui se moque-t-on ?" complète Elsa Joly-Malhomme, également candidate de la liste "Pour un libre horizon".


"Nous voulons vraiment alerter la population sur l'écart gigantesque entre discours et réalité. D'une part, on nous brandit la menace du réchauffement climatique alors que les éoliennes ne réduisent pas les émissions de gaz carbonique en France, d'autre part, on nous dit que les travaux sont réalisés avec les meilleurs intervenants qui soient, et ce ne sont finalement pas ceux prévus à l'origine. Et là, on apprend que le bateau plateforme Aeolus repart immédiatement en Hollande et ne va donc pas pouvoir être contrôlé par les autorités françaises" poursuit Jean-François Collard.


Nous faisons face à un rouleau compresseur de culpabilisation et de dénigrement des opposants au projet éolien en mer de Courseulles-Arromanches, alors que notre approche est constructive depuis l’origine, en présentant des alternatives sérieuses et argumentées, notamment sur l’emplacement à 45 km des côtes en concertation avec les artisans pêcheurs locaux, le nombre d’éoliennes (32 suffisent en utilisant les nouvelles générations de turbines), et la fin des subventions publiques, désormais inutiles.


L’administration et les promoteurs des chantiers éoliens en mer se présentent comme défenseurs de l’écologie, alors que ces premiers projets à proximité immédiate des côtes donnent lieu à des dégradations multiples et répétées des écosystèmes naturels : zones de vie des mammifères marins, voies migratoires majeures de l’avifaune, ressources halieutiques & mollusques bivalves (coquilles saint jacques).


Nous sommes caricaturés alors que nous défendons précisément l’écosystème et les ressources exceptionnelles de notre territoire contre ces consortiums financiers sans scrupule.

Notre approche est objective. Nous présentons des alternatives pragmatiques et écologiques (préservation de notre biotope remarquable), bien moins impactantes pour notre économie locale (tourisme mémoriel, artisans pêcheurs, filière pêche fraîche).

Peut-on imaginer les conséquences désastreuses d’une nappe de pollution aux hydrocarbures de 50 km² se répandant devant nous, sur notre plus important gisement côtier de coquilles saint jacques avant d’atteindre notre bassin ostréicole local ?


Elsa JOLY-MALHOMME et Jean-François COLLARD


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Retrouvez tous les arguments, les cartes, les montants, qui expliquent pourquoi le projet actuel doit être totalement repensé :

Campagne JOLY-MALHOMME & COLLARD - Canto
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